Chronique de l’accueil des nouvelles et nouveaux agents pastoraux
Saint François d’Assise, en regardant le Crucifié, était surpris que ses frères ne pleuraient pas. Et nous, réussissons-nous encore à nous laisser émouvoir par l’amour de Dieu ? Pourquoi ne savons-nous plus nous étonner devant lui ? Peut-être parce que notre foi a été usée par l’habitude. Peut-être parce que nous restons enfermés dans nos regrets et nous nous laissons paralyser par nos insatisfactions. (…) Derrière ces “peut-être” y-a-t-il le fait que nous ne sommes pas ouverts au don de l’Esprit, qui est celui qui nous donne la grâce de l’étonnement.”
C’est ce passage qui a constitué le coup d’envoie de la matinée d’introduction à la réalité de l’Eglise au Niger et du Niger dans l’Eglise. Après la prière de notre père évêque Laurent on est rentrés dans le vif du sujet. Il s’agissait de mettre ensemble deux ‘mondes’ : celui des nouveaux et le ‘monde’ du Niger. Après avoir partagé aspirations et craintes il a été question de s’approcher du NIGER en tant que pays, espace et lieu où se développe l’Eglise catholique.
Presque quarante personnes ont participé avec joie et empressement à ce moment qui n’a jamais été banale. En particulier c’est les relations avec le ‘monde’ musulman qui ont captivé l’attention et l’intérêt des présents. Bien sur certaines craintes ont pu se manifester aussi en relation avec la situation sécuritaire qui prévaut dans nos régions. Un moment de convivialité autour de l’évêque a conclu une matinée bien remplie de visages, histoires et espérances. Mauro Armanino,
